Après une opération chirurgicale, le patient doit rester prudent pendant quelque temps afin d’éviter les complications. Alors que vous venez de subir la septoplastie, évitez de fourrer le doigt dans le nez. Changez vos habitudes concernant votre hygiène nasale. Voici quelques astuces pour prévenir les douleurs mais aussi pour préserver le travail du chirurgien.
La septoplastie, kesako ?
La septoplastie désigne une chirurgie du nez qui consiste à modifier la déviation de la cloison nasale ou septum nasal. Plus précisément, le chirurgien procède au redressage du paroi interne qui sépare les narines, sans déformer le nez. Par contre, lorsque la forme du nez doit être révisée, le chirurgien procède à la fois à la septoplastie et à la rhinoplastie. Cette chirurgie réparatrice coûte 5 000 euros en moyenne.
Cette opération s’avère incontournable lorsqu’une personne présente un septum nasal qui n’est pas droit. Cette déviation inhabituelle est généralement causée par un accident ou encore une malformation congénitale. Ce qui peut entraîner des difficultés respiratoires, des ronflements anormaux, des migraines, des sinusites et d’autres problèmes de santé. Pour certains, une déformation du nez est visible.
Les bonnes raisons pour se nettoyer le nez après la septoplastie
L’hygiène nasale se révèle d’une grande importance. Le nez produit naturellement des muqueuses qui deviennent parfois solides. Se moucher le nez s’avère ainsi un geste naturel pour restaurer l’activité physiologique nasale courante. Garder le nez propre permet de limiter les infections et les allergies.
Malheureusement, après une septoplastie, vous aurez une sensation désagréable de nez bouché. Se moucher le nez reste toutefois impossible pendant deux semaines au minimum. Pourtant, vous devez garder votre nez au propre. Ce qui garantit le retour de confort de respiration. Ce n’est pas tout ! Un bon nettoyage accélère la cicatrisation.
Les méthodes faciles pour le nettoyage de nez
Le grand défi consiste ainsi à évacuer le sang et les muqueuses à l’intérieur du nez. Il n’est pas question d’utiliser votre doigt ou une tige solide pour essayer de décoller les croûtes collées. Privilégiez un produit spécialement destiné pour le lavage du nez : le sérum physiologique. Utilisez une dosette ou une petite seringue pour injecter à forte intensité la solution saline dans votre nez. Pensez à la méthode de nettoyage du nez bouché d’un bébé. Misez sur 3 jets de sérum physiologique dans chaque narine du nez. Tenez-vous bien droit lors du nettoyage, de préférence devant un lavabo. Prévoyez un mouchoir pour essuyer les muqueuses qui sortent de votre nez.
N’hésitez pas à demander des conseils à votre chirurgien, notamment pendant votre hospitalisation. Dans le cas où vous rencontrez des difficultés dans le nettoyage de nez, des infirmiers pourraient vous assister. Vous profiterez des consignes nécessaires avant de rentrer chez vous.
Afin de faciliter votre guérison, essayez de rester chez vous 10 jours après la sortie de l’hôpital au minimum. De cette manière, vous ne risquez pas d’aspirer les poussières et les saletés sur la voie publique. Privilégiez les aliments chauds pour éviter la toux ou encore le rhume.
Combien de temps a t-on mal après une rhinoplastie ?
Une question légitime pour tout individu envisageant de subir une rhinoplastie se résume à celle du temps durant lequel perdurera la souffrance physique postopératoire. En terme général, les sensations de douleur pérennisent généralement pendant une semaine, bien que l’intensité varie d’une personne à l’autre. La gêne provenant de l’inconfort dû à l’obstruction nasale est couramment plus remarquable que la douleur proprement dite. Toutefois, pour la majorité des patients, la douleur peut être atténuée par une médication appropriée prescrite par le chirurgien. Vous pourrez en savoir plus ici.
Examinons, une parcelle d’instant, cette souffrance physique. Il nous faut avant tout comprendre que celle-ci est subjective, et dépend fortement de l’individu, de son seuil de tolérance à la douleur, et aussi de la complexité de l’intervention. Il est primordial d’y penser lorsqu’on envisage une rhinoplastie.
Ensuite, l’apparition de bleus et de gonflements dans la semaine suivant la procédure est un phénomène normal qui peut engendrer une légère douleur. Chose rassurante, ces symptômes diminuent progressivement et disparaissent généralement au bout de deux semaines.
De surcroît, la rhinoplastie étant une chirurgie qui modifie substantiellement une partie du visage, l’aspect psychologique ne doit pas être négligé. Une support psychologique et une anticipation positive amélioreront grandement le ressenti post opératoire et faciliteront un prompt rétablissement.
En gardant à l’esprit ces variables, chaque individu peut s’armer de patience et de positivité pour traverser cette période post-chirurgicale avec autant de confort que possible. L’information est reine dans cette situation et chaque patient doit parler ouvertement de ses craintes avec son médecin pour être le mieux préparé possible.