Depuis une vingtaine d’années maintenant en France, il est devenu de plus en plus fréquent de sous-traiter la fabrication de ses médicaments. En effet, comme les petites pharmacies ne disposent pas de moyens illimités et peinent à investir dans un marché en récession, il est souvent bien plus simple d’externaliser la production de ses produits afin de se reconcentrer sur son activité principale. Toutefois, cela ne doit pas être fait n’importe comment : voici nos conseils si jamais vous comptez passer par un CDMO.
Premier point : opter pour un CDMO de taille équivalente à votre entreprise
Actuellement, il existe sur le marché de nombreux CDMO qui ont bien compris qu’il y avait un marché à satisfaire. Cela signifie pour vous qu’il y a du choix, surtout que vous n’avez pas grand intérêt à confier à la production de vos médicaments et dispositifs médicaux à un CDMO qui se trouve dans votre coin. Selon nous, le plus adapté est d’avoir un CDMO qui fasse une taille à peu près équivalente à votre laboratoire pharmaceutique en termes de personnel employé ou de chiffre d’affaires annuel.
Pourquoi ? Tout simplement parce que la relation sera plus équilibrée et que vous pourrez ainsi mieux négocier le coût de fabrication des différents médicaments. Avec un “gros” CDMO, vous risquez par exemple de vous voir imposer de grosses quantités dont vous n’avez pas besoin.
Second point : la spécialisation du CDMO
Si la plupart des CDMO ont le savoir-faire pour produire les médicaments les plus courants, le son de cloche est tout autre dès qu’on passe à des dispositifs médicaux plus spécialisés. Si votre laboratoire possède une certaine expertise dans un domaine, vous avez tout intérêt à trouver un CDMO qui soit sur la même longueur d’onde que vous. Cela vous prendra certes un peu de temps pour trier, mais le résultat en vaut clairement la chandelle puisque vous pourrez espérer de la qualité sur le long terme !