Il existe malheureusement des pathologies aux conséquences dévastatrices sur l’autonomie et la qualité de vie des patients. Douleurs chroniques, déficiences motrices et neurocognitives, dépendance dans tous les actes du quotidien, autant de symptômes qui trouvent leur source dans les 10 affections considérées comme les plus invalidantes.
La maladie d’Alzheimer
La maladie d’Alzheimer, première cause de dépendance chez les seniors, provoque une dégénérescence irréversible de certaines zones cérébrales liées à la mémoire et aux fonctions cognitives. À ce propos, vous pouvez prendre connaissance des avantages et inconvénients des familles d’accueil pour séniors afin que ces derniers soient convenablement pris en charge.
Les troubles s’aggravent inexorablement avec le temps, entraînant la perte progressive de l’autonomie. Les malades deviennent totalement dépendants des aidants pour effectuer les gestes essentiels du quotidien et assurer leur sécurité. Cette prise en charge permanente est extrêmement lourde pour les familles.
La sclérose en plaques
Cette maladie auto-immune du système nerveux central touchant le plus souvent l’adulte jeune se caractérise par des poussées inflammatoires à l’origine de lésions démyélinisantes. Ces attaques laissent des séquelles neurologiques handicapantes : troubles moteurs et de l’équilibre, spasticité, faiblesse musculaire, fatigue intense, douleurs, troubles visuels et vésicaux… invalidants de plus en plus.
Les accidents vasculaires cérébraux
Deuxième cause de handicap acquis après les traumatismes crâniens, les AVC provoquent brusquement des séquelles motrices, sensorielles et/ou cognitives souvent irréversibles à la suite de l’obstruction ou de la rupture d’un vaisseau sanguin dans le cerveau.
La paralysie cérébrale
Conséquence de lésions ou anomalies cérébrales survenues avant, pendant ou juste après la naissance, la paralysie cérébrale entraîne des troubles moteurs et psychomoteurs sévères et définitifs comme des paralysies partielles ou générales, des troubles de la coordination ou de l’équilibre. Les patients présentent fréquemment également des troubles associés à la parole, à la vision, à l’alimentation, aux fonctions intellectuelles…
La sclérose latérale amyotrophique
Maladie neurodégénérative grave du système moteur, la SLA entraîne la mort progressive des motoneurones jusqu’à la paralysie complète. Évolution rapide en 3 à 5 ans vers une tétraplégie avec enfermement total : les patients perdent totalement leur mobilité et leur autonomie, tout en conservant leurs capacités cognitives.
Les lésions de la moelle épinière
Un traumatisme au niveau de la moelle épinière suite à un accident ou une compression vasculaire entraîne des conséquences dramatiques : paralysie partielle ou totale (paraplégie, hémiplégie), troubles sensibles et sphinctériens, etc. Ces séquelles lourdement invalidantes concernent en premier lieu de jeunes patients.
La fibromyalgie
Considéré comme le parent pauvre des maladies chroniques, le syndrome fibromyalgique se caractérise par des douleurs musculaires, tendineuses et articulaires généralisées associées à une fatigue intense au moindre effort. Handicap, dépression et altération majeure de la qualité de vie sont fréquents en l’absence de traitements efficaces.
La polyarthrite rhumatoïde
Maladie inflammatoire chronique auto-immune affectant la membrane synoviale des articulations, cette polyarthrite évolue de façon fluctuante par poussées entrecoupées de phases d’accalmie proches. Mais à terme, les destructions articulaires entraînent des déformations et une fonte musculaire invalidantes.
Le diabète de type 1 insulinodépendant
Cette forme sévère de diabète impose au patient des injections d’insuline quotidiennes à vie pour surveiller sa glycémie et éviter le coma. Mais le risque de complications dégénératives (rénales, oculaires, neurologiques, cardiovasculaires) reste très élevé, menaçant fortement le pronostic vital et la qualité de vie des patients.
La bronchopneumopathie chronique obstructive
Pathologie respiratoire courante, la BPCO est caractérisée par une obstruction lente et irréversible des bronches provoquant un rétrécissement des voies aériennes et une capacité respiratoire limitée.
Bien que très différentes, ces affections graves ont pour point commun leur évolution chronique, le pronostic sombre et les lourdes conséquences qu’elles font peser sur l’autonomie des patients et de leurs proches. Des efforts de recherche importants sont encore nécessaires pour améliorer leur prise en charge.