Dans les pharmacopées asiatiques traditionnelles et notamment indienne, le curcuma occupe une place à part. Connu pour ses propriétés multiples depuis l’antiquité, on retrouve sa trace dans beaucoup de récits témoignant de ses utilisations culinaires, religieuses ou encore prophylactiques. Son rhizome, une fois desséché et cuit, est à la base d’un grand nombre de remèdes traditionnels mais aussi un élément incontournable des fameux currys indiens.
La poudre jaune d’or qui résulte du broyage des rhizomes est utilisée en cuisine pour rehausser le goût des plats grâce à sa saveur poivrée et légèrement amère mais elle sert aussi de colorant alimentaire. Par ailleurs, les applications médicales du curcuma, larges et diversifiées, ont depuis longtemps intrigué les scientifiques qui, après des années de recherche, ont fini par identifier les principales actions de la plante et de son rhizome sur nos organismes. Tour d’horizon des bienfaits et contre indications du curcuma bio.
Les propriétés médicinales du curcuma bio
En phytothérapie, ce sont les rhizomes qui sont utilisés pour bénéficier des bienfaits du curcuma bio. En effet, la majorité des principes actifs de la plante se trouvent dans ses parties souterraines. On citera notamment la curcumine mais elles abritent d’autres composés cucuminoïdes, des phénols et des résines dont l’action synergique pourrait avoir des effets bénéfiques sur notre santé. Une fois réduit en poudre et appliqué directement sur la peau, le curcuma bio peut agir sur les mycoses, le psoriasis ou l’eczéma mais c’est surtout son usage interne qui intéresse les consommateurs.
Le curcuma est connu pour ses propriétés anti-inflammatoires. Il soigne les inflammations intestinales et limite les crises douloureuses, notamment dans le cas d’œdèmes post-opératoires, de gastrite ou d’arthrite rhumatoïde. En stimulant les sécrétions de mucus, il protège l’estomac et limite l’apparition d’ulcères. Il est aussi connu pour agir sur les douleurs articulaires. Il agit également comme un fluidifiant sanguin et dispense son action anti-oxydante sur les cellules de l’organisme en luttant contre les radicaux libres.
Indications thérapeutiques usuelles, dosage et préparation
Ses propriétés particulières en font un excellent remède pour lutter contre toutes sortes de troubles digestifs. Il lutte efficacement contre les douleurs d’estomac tout autant qu’il permet de réduire les nausées et peut même stimuler l’appétit en réduisant la sensation de lourdeur ou de ballonnement. En application externe, il participe à éliminer de multiples problèmes de peau. De nombreuses études sont en cours sur les possibilités offertes par les principes actifs du curcuma. Les chercheurs étudient notamment ses applications éventuelles dans la lutte contre le cancer ou la maladie d’Alzheimer.
On recommande généralement de limiter les apports journaliers à une cuillère à café de poudre de curcuma par jour, soit entre 1,5 et 3 g. Pour faciliter la prise, il existe des compléments alimentaires comme le Curcuma Magnum 3200 + pipérine 60 gélules Bio de Be-Life. Ce comprimé ne nécessite aucun dosage manuel, est simple à emporter partout avec soi et assure une bonne assimilation du curcuma bio et des autres composés grâce à la présence de la pipérine qui agit comme un agent catalyseur.
Précautions d’emploi du curcuma
Si l’on recommande d’utiliser des préparations pré-dosées comme les compléments alimentaires en gélules, c’est à cause des potentiels risques de surdosage liés à la prise de curcuma bio. On déconseille par exemple aux femmes enceintes de consommer de trop importantes quantités de curcuma, étant donné son usage traditionnel pour traiter l’aménorrhée (absence de menstruations). Par ailleurs, si le patient souffre d’obstruction des voies biliaires, il sera nécessaire de consulter un médecin avant la prise de curcuma.
De manière générale, on ne connaît pas d’effets indésirables du curcuma lorsqu’il est pris aux doses recommandées. Cependant, certaines recherches sur le cancer montrent que des quantités importantes de curcuma pourraient avoir des effets bénéfiques sur les patients, ce qui pousse certains à augmenter les doses. Attention tout de même car ces études n’ont pas encore évalué le risque à long terme et les éventuels effets secondaires qui pourraient subvenir. Enfin, méfiez-vous des interactions avec les médicaments inflammatoires.