L’hystérectomie est une opération fréquemment pratiquée en France et dans le monde, elle consiste à retirer l’utérus de la patiente de façon totale ou partielle. Cette opération est bien souvent une intervention quelque peu difficile c’est pourquoi opter pour une laparoscopie afin de procéder au retrait de l’utérus permettra d’alléger les suites de l’opération.
Qu’est-ce qu’une laparoscopie ?
La laparoscopie est une méthode chirurgicale qui peut être utilisée dans le cadre d’une hystérectomie, mais aussi dans d’autres cas comme par exemple l’opération d’une hernie ventrale ou encore une appendicectomie.
La laparoscopie vise à intervenir au niveau de l’abdomen et les nouvelles techniques que l’on appelle également Low Impact Laparoscopy permettent de rendre cet acte beaucoup moins traumatisant pour le corps. En effet, la laparoscopie ne nécessite pas de grandes incisions pour procéder à l’acte chirurgical nécessaire, mais plutôt en de petites incisions placées de façon précise pour accéder à l’organe et glisser les instruments.
Le chirurgien travaillera avec l’aide du laparoscope qui est une caméra miniature qui lui permettra de travailler à partir de ce qu’il verra sur l’écran et donc de ne pas découvrir toute la zone à traiter. Si la laparoscopie se fait sous anesthésie générale, les suites de l’opération seront bien moins pénibles qu’avec la méthode de chirurgie classique. En effet, le fait que les incisions soient petites ne nécessite parfois même pas de points de suture ce qui limite largement le risque infectieux. La douleur sera elle aussi beaucoup moins présente ce qui permettra de limiter la prise d’analgésique en post-opératoire. Le patient sera alors en mesure de se remettre plus facilement des suites de l’opération (plus d’informations sur les actes chirurgicaux sur le blog Astuce Santé).
L’hystérectomie par laparoscopie
L’hystérectomie est une opération visant au retrait de l’utérus chez la femme de façon totale ou partielle. Plusieurs cas de figure peuvent nécessiter ce type d’opération comme par exemple des problématiques chez les femmes de plus de 50 ans que les traitements chimiques ne parviendraient pas à réguler, le cancer de l’appareil génital féminin, un utérus fibromyomateux, une hypertrophie ou une hyperplasie de l’endomètre, etc.
Certaines femmes largement sujettes au cancer peuvent également décider de procéder à une hystérectomie de façon préventive. Il s’agit d’une opération lourde de conséquences puisqu’elle entraîne la stérilité de la patiente, et ce, de façon irrémédiable. Ainsi, certains médecins ne préconisent l’hystérectomie qu’en dernier recours pour laisser le choix aux patientes les plus jeunes de pouvoir avoir des enfants si elles le souhaitent, mais ce choix n’est pas toujours envisageable selon l’état de santé de la patiente (en apprendre plus sur les maladies gynécologiques ici).
Lorsqu’une patiente décide d’opter pour une hystérectomie, quelle qu’en soit la raison, une opération effectuée par laparoscopie sera bien souvent recommandée pour limiter les douleurs post-opératoires mais aussi la présence de cicatrices trop importantes. Des incisions entre 5 et 20 millimètres seront réalisées (une sous le nombril et 3 au niveau du bas ventre) pour permettre au chirurgien d’effectuer le retrait de l’utérus.
Bien souvent, ce type d’opération ne nécessite pas de long séjour à l’hôpital même si une observation de 24 heures sera souvent nécessaire pour s’assurer que la patiente se réveille bien et ne souffre pas de troubles particuliers avant que cette dernière puisse rentrer chez elles pour la convalescence. Après ce type d’opération, plusieurs symptômes pourront apparaître tels que des douleurs, mais aussi des saignements vaginaux (le chirurgien prendra systématiquement le temps d’informer sa patiente de ce à quoi elle doit s’attendre). En somme, opter pour une hystérectomie par laparoscopie rendra l’opération beaucoup moins difficile et douloureuse ce qui permettra d’être sur pied bien plus rapidement.