Un matin comme les autres au bureau. Vous arrivez à votre poste de travail, allumez votre ordinateur et commencez à pianoter sur le clavier. Au bout de quelques heures seulement, vous ressentez déjà une certaine fatigue. L’air semble lourd, confiné. Cette situation dérangeante, beaucoup d’actifs la vivent au quotidien. La qualité de l’air que nous y respirons a donc un réel impact sur notre santé et notre bien-être. Mais alors, comment expliquer cet air vicié ? D’où viennent ces polluants qui nous incommodent ? Et surtout, que peut-on faire pour respirer un air sain au bureau ?
Les techniques pour mesurer la qualité de l’air intérieur
Repérer les sources possibles de pollution dans l’entreprise est la première étape. Ces sources vont dépendre des procédés industriels utilisés, des produits manipulés, du système de ventilation, etc. Les principaux polluants à surveiller sont les composés organiques volatils (COV), le monoxyde de carbone (CO), le dioxyde de carbone (CO2), les particules fines (PM1 et PM2,5)… Pour mesurer précisément la concentration de ces polluants dans l’air, il existe des appareils de mesure.
Les particules fines peuvent par exemple être détectées à l’aide d’un capteur de qualité de l’air, comme le modèle connecté AirImage proposé par Camfil. Une entreprise qui œuvre depuis 60 ans pour l’amélioration de l’air intérieur. Une fois les mesures faites, il faut interpréter les résultats en les comparant aux seuils réglementaires définis par le Code du travail. Des valeurs limites d’exposition professionnelle (VLEP) existent pour de nombreux polluants. L’employeur doit veiller à ce que ces seuils ne soient pas dépassés.
Les solutions pour améliorer la qualité de l’air intérieur
Quand les mesures montrent que l’air est de mauvaise qualité, il existe des solutions pour l’assainir. D’abord, pensez toujours à aérer et ventiler les pièces en ouvrant régulièrement les fenêtres ou en utilisant des systèmes de ventilation. Cela dilue les polluants et évacue l’air intérieur. L’utilisation de purificateurs d’air est une autre option intéressante. Ces appareils filtrants capturent et détruisent les polluants grâce à des filtres HEPA ou à charbon actif par exemple. Ils permettent d’éliminer les particules fines, les COV, les mauvaises odeurs, etc.
Vous pouvez aussi agir à la source en limitant l’émission des polluants. Cela passe par le choix de matériaux de construction, de meubles, de produits d’entretien ou de procédés de fabrication moins polluants. Nous l’avons vu plus haut, vous pouvez aller plus loin en installant des outils de surveillance en temps réel comme les capteurs. Ils déclenchent des alertes en cas de dépassement des seuils.
Comprendre les enjeux d’une bonne qualité d’air intérieur
Pourquoi est-il important de contrôler la qualité de l’air en entreprise ? Tout d’abord, une mauvaise qualité de l’air peut augmenter les risques pour la santé des employés. En effet, la pollution de l’air à l’intérieur est souvent pire que celle à l’extérieur : les polluants s’accumulent dans des espaces fermés. Parmi les effets néfastes d’un air vicié, on peut citer les problèmes respiratoires, les maux de tête, la fatigue, l’irritation des yeux, etc. À long terme, cela peut même causer des maladies graves.
Le deuxième problème est lié à la productivité et aux performances des personnes qui travaillent dans cet environnement. Des études ont montré que la pollution de l’air intérieur affecte négativement les fonctions cognitives. En clair, un employé qui respire un air vicié risque plus d’erreurs et de troubles de concentration. Son rendement au travail en pâtit logiquement.