Lorsqu’un décès survient, il laisse derrière lui bien plus qu’un vide émotionnel. Le lieu où la personne a été retrouvée peut rapidement devenir insalubre, surtout si celle-ci n’a été découverte que tardivement. En effet, la décomposition du corps humain génère des fluides et des odeurs qui, au-delà de l’inconfort, présentent de réels dangers pour la santé. Le nettoyage post mortem est donc un service d’une grande aide pour les proches du défunt. En effet, ces derniers se retrouvent dans une situation éprouvante et ne peuvent, ou ne doivent, pas s’occuper eux-mêmes de la remise en état du logement.
Le nettoyage post mortem, un acte de désinfection et de nettoyage rigoureux
Le nettoyage post mortem ne consiste pas seulement à rendre un lieu propre, il s’agit avant tout de rétablir un environnement sain. Après un décès, en particulier lorsqu’il s’agit d’une découverte tardive, les fluides corporels peuvent pénétrer dans les sols, les murs ou les meubles. Cela crée des risques sanitaires importants, d’autant plus si des agents pathogènes sont présents dans le sang ou les autres liquides.
Les professionnels du nettoyage post mortem, à l’image d’INDPM, sont formés pour identifier ces zones à risque et utiliser les techniques appropriées pour les désinfecter complètement. Ils commencent par isoler les zones contaminées pour éviter la propagation des agents pathogènes. Ensuite, les surfaces touchées sont nettoyées en profondeur avec des produits désinfectants puissants, capables d’éliminer les bactéries, virus et autres micro-organismes dangereux.
Les méthodes utilisées incluent également la désodorisation des lieux, car la décomposition génère des odeurs particulièrement tenaces. Pour cela, des machines neutralisent les mauvaises odeurs en traitant l’air ambiant. Enfin, les déchets biologiques et autres matériaux contaminés sont soigneusement collectés et évacués selon des règles strictes d’hygiène et de sécurité.
Les différents types de nettoyage post mortem
Il existe plusieurs types de nettoyage post mortem, en fonction des circonstances entourant le décès. Si le décès est dû à des causes naturelles, l’intervention sera davantage axée sur la désinfection des lieux, en raison de la décomposition du corps. En revanche, dans les cas de suicide ou d’homicide, le nettoyage est plus complexe et nécessite de devoir gérer des fluides corporels et du sang, qui peuvent contenir des agents pathogènes.
Les professionnels doivent également faire face à des situations où le corps est découvert plusieurs jours, voire semaines après le décès. Ce nettoyage post mortem est particulièrement délicat. En effet, la décomposition avancée augmente les risques de contamination de l’environnement.
Le nettoyage dans des situations d’insalubrité extrême
Dans certains cas, le nettoyage post mortem intervient dans des logements en état d’insalubrité extrême. Ces situations surviennent lorsque des personnes ont vécu dans des conditions d’hygiène déplorables, soit par négligence, soit en raison de troubles psychologiques comme le syndrome de Diogène.
Dans ces logements, les déchets s’accumulent souvent pendant des années. Ils ont alors créé un environnement propice à la prolifération de nuisibles tels que les rats ou les insectes. Des moisissures peuvent se développer sur les murs et l’air est souvent irrespirable à cause des mauvaises odeurs. Le travail des équipes de nettoyage post mortem consiste alors à évacuer les déchets, nettoyer en profondeur, désinfecter l’air et désodoriser l’ensemble du logement, afin qu’il puisse être de nouveau habitable.