La médecine ayurvédique repose grandement sur le principe de l’alimentation saine et équilibrée. Savoir trouver les bonnes denrées alimentaires et se nourrir en prenant compte des besoins de notre corps en matière de vitamines et nutriments donne lieu à une santé de fer, un corps solide, etc. Cette médecine traditionnelle de l’Inde ancienne repose sur trois fondements que nous appelons les doshas, et qui assurent la prospérité et le maintien de tout individu. On vous en parle plus en détail ci-dessous !
Savoir distinguer entre les saveurs
Acquérir les bases en médecine ayurvédique implique le fait de savoir faire la distinction entre un aliment et un autre sur la base des saveurs que nous désignons par le terme de rasas. Sucré, acide, mais aussi salé et amer, voire piquant, ou encore âpre. Au-delà de permettre un aspect gustatif bien particulier, les rasas permettent également d’affaiblir, renforcer, ou encore équilibrer un aliment et ainsi, permettre de soigner certains maux et troubles dont la solution reposerait en grande partie sur le choix d’un bon régime alimentaire. Les maladies chroniques ne sont pas exclues, notamment l’hypertension et autres. De même, la médecine ayurvédique devrait soulager différents problèmes d’indigestion, permettant d’établir un programme précis et particulièrement détaillé qui explique de A à Z quelle alimentation et quel équilibre de saveurs doit être administré à telle ou telle personne en fonction de son profil.
Comprendre le concept de Dosha
En parlant de profils justement, nous en comptons justement trois (également appelés dosha-type) à travers lesquelles les individus sont répartis. Le type vata par exemple désigne les personnes ayant grand besoin de nourriture à la fois chaude, hydratante, et riche en vitamines. C’est ce qui permettrait de calmer ces personnes, à travers notamment trois repas par jour qui doivent obligatoirement leur être présentés de façon quotidienne. Certaines erreurs ne doivent pas non plus être commises pour ce type, notamment trop mélanger entre le chaud et le froid, ou tendre à consommer trop d’aliments amers.
Le second type quant à lui (Pitta) concerne les plus aventuriers qui aiment s’aventurer en explorant différentes saveurs (tantôt salées, tantôt sucrées, voire amères et piquantes), ce qu’ils devraient pourtant éviter. Saucisses, alcool, ou encore café ne leur sont absolument pas conseillés. Enfin, nous terminons avec ceux du type Kapha dont l’organisme peut être enclin au mouvement et nécessite une tonification à travers des mets à la fois légers, mais aussi revigorants. Leur programme plus strict s’arrête à 20 h et n’inclut ni sucreries, ni grignotage entre les repas.
Les conseils de nos experts !
Pour conclure, nos experts vous prodiguent certains conseils qu’il serait bon d’adopter quel que soit le type auquel vous pensez être affilié. Il s’agit en somme de ce qui suit.
- Ne pas hésiter à prendre cinq fruits et légumes par jour ;
- Faire très attention aux temps de cuisson et à la fraîcheur de vos produits ;
- Prendre de l’eau chaude ;
- Varier les épices ;
- Ne pas utiliser des combinaisons trop osées.
Il existe en effet, certaines contre-indications par rapport à cette pratique dont votre diététicien pourra vous parler encore plus en détail.