Sportif ou non, tout le monde connaît les genouillères et la majorité des individus ont une paire de cet équipement chez eux ! Connue pour ses fonctions principales de maintien, la genouillère peut cependant prendre différentes formes. Ainsi contrairement aux idées reçues, les différents modèles sur le marché ont des spécificités variables et sont préconisés en fonction des cas. Les genouillères ligamentaires comptent parmi les dispositifs médicaux que l’on retrouve le plus fréquemment. Utilisé parfois à tort, ce matériel mérite d’être connu en profondeur pour être assuré de profiter de ses réels bienfaits. Retour sur les essentiels à connaître au sujet des genouillères ligamentaires.
Qu’est-ce qu’une genouillère ligamentaire ?
Connues également sous le nom d’attelle ou d’orthèse de genou, les genouillères ligamentaires sont préconisées dans le cas de lésions au niveau des articulations du genou. Ces types de blessures sont souvent contractés dans le cadre d’un faux-mouvement, de chocs ou même de chutes. Plutôt fréquents, ces gestes brusques qui peuvent entraver à nos ligaments sont parfois complexes à prévenir, surtout lorsque l’on est un sportif. Un fait qui explique l’usage plutôt fréquent des genouillères ligamentaires par rapport aux autres options comme la genouillère rotulienne. En effet ; les activités où les risques d’incidents nécessitant la prescription d’une attelle se voient être plus habituels à savoir le football, le basketball, la course à pied, le ski, le tennis, etc.
L’objectif de la genouillère ligamentaire est unique : maintenir un genou à lésions pour maximiser sa guérison. En outre, ce matériel médical permettra de garder la partie à dysfonctionnement le plus immobile possible. Ligaments croisés antérieurs ou postérieurs ; ligaments latéraux ; ligaments internes ou externes, l’orthèse de genou peut être utilisée pour traiter les différentes articulations. Ce qui lui différencie largement des genouillères rotuliennes qui n’interviennent qu’en cas de troubles au niveau de la rotule ou patella (os qui permet de plier le genou).
Les conseils pour choisir les bonnes genouillères ligamentaires
Afin de détenir la meilleure prise en charge selon sa situation, il est possible de choisir entre 2 types de genouillères ligamentaires différentes. À cet effet, quelques paramètres spécifiques seront à prendre en compte à savoir la gravité de l’entorse, le stade du traitement et le maintien requis. Indissociables, ces 3 éléments ont une importance particulière dans le choix de la genouillère ligamentaire qu’il vous faudra. Grave, moyen ou faible, le niveau de la blessure indiquera à la précision quel sera le traitement à privilégier et le maintien à fournir :
– Blessure grave : dans le cas d’une lésion grave, il sera important de garder le genou atteint totalement immobile donc à maintien renforcé. Dans ce cas, une genouillère à baleine flexible ou dotée d’une forte rigidité articulée sera requise. Pour optimiser la tenue du pied, des sangles de serrage en complément sont à préconiser.
– Articulations en phase de guérison : souvent assimilé à la reprise des activités, une articulation ayant subi un choc et guérie devra nécessairement passer par la phase de relance. À ce stade, il sera important de prendre du temps dans la sélection de ses genouillères pour s’assurer que ces derniers permettront d’optimiser la reprise d’activité. La genouillère ligamentaire sport s’avère être la plus adaptée. Caractérisées par une bonne rigidité avec des contentions en strapping, les baleinages seront souples ou rigides pour offrir un bon renfort. À porter sur une période déterminée, les genouillères ligamentaires optimisent la rééducation et le renforcement des articulations.
– Prévention des blessures : si vous souhaitez porter des genouillères ligamentaires en guise de prévention contre les lésions potentielles, préconisez les modèles à élastiques. Simples et efficaces, ces prototypes offrent une bonne protection et un niveau de compression satisfaisant réduisant les risques de lésions. Très facile à enfiler, cette option a pour objectif d’optimiser la vigilance des ligaments en cas d’instabilité (légère à modérée).
D’un côté, la taille de vos genouillères sera aussi un élément important pour s’assurer du confort au port, mais également pour avoir le meilleur maintien possible. Si elles sont majoritairement ambidextres (standard pour genou gauche et droit), les dimensions sont spécifiées selon la taille du porteur. Il est d’ailleurs possible de se fier à 2 mesures distinctes, dont le tour de genou ou bien la circonférence des cuisses et des mollets. Variant selon les marques et le lieu de fabrication, les tailles en lettres (S, M, L, XL) ne sont pas des plus fiables. Essayez d’avoir vos mesures de tour de genou et de circonférences cuisses et mollets afin d’être assuré de pouvoir analyser si un modèle vous ira ou non lors de l’achat.
Peu importe la gravité de vos blessures, il est obligatoire de prendre votre cas avec sérieux pour éviter les rechutes. Plus difficiles à prendre en charge, les rechutes s’avèrent être complexes en raison de l’instabilité précédente de vos ligaments. L’articulation ayant connu un traumatisme se verra complexe à retrouver sa dynamique initiale en cas de second accident. Dans ce cas, l’instabilité peut devenir chronique à vie impactant directement sur vos capacités de mobilités. Une lésion ligamentaire (sous n’importe quelle forme) devra donc être considérée avec sérieux.