Certaines femmes en âge de procréer prennent la décision de planifier leurs grossesses à travers des méthodes dites « naturelles », c’est-à-dire non médicamenteuses ; contrairement aux méthodes contraceptives dites « conventionnelles » (pilule, implant, DIU ou préservatif). Nous vous présentons ici 4 principales méthodes de contraception naturelle souvent utilisées par les femmes. Il vous revient de choisir celle qui vous convient le mieux.
La méthode Ogino encore appelée méthode « du calendrier »
Avant d’adopter cette contraception naturelle, il est impératif pour la femme ou pour les deux partenaires d’avoir une parfaite maitrise du cycle menstruel. En effet, cette méthode de contraception qui est désignée du nom de Kyusaku Ogino, un chirurgien et gynécologue japonais, consiste à ne pas avoir de rapports sexuels durant les jours fertiles de la femme ce qui implique une période d’abstinence mensuelle.
Cette méthode ne saurait être efficace que si la femme a des cycles extrêmement réguliers chaque mois, et veille à noter minutieusement sa période d’ovulation. Avec tous les risques que cela comporte, cette méthode reste la moins fiable parce que le risque de grossesse est relativement élevé.
Trouvez plus d’informations sur la méthode “du calendrier” ici.
La méthode du retrait
Cette méthode repose entièrement sur la responsabilité de l’homme qui lors des rapports sexuels doit veiller à se retirer du vagin avant l’éjaculation pour ne pas que le sperme entre en contact avec les muqueuses et favorise la fécondation. Quelque peu fiable, cette méthode naturelle de contraception exige de l’homme d’avoir un parfait contrôle sur son désir et son excitation sans compter que cela peut se révéler frustrant pour les deux partenaires.
Par ailleurs, il faut noter que le liquide pré-éjaculatoire, qui est produit avant l’éjaculation, peut contenir des spermatozoïdes et faire donc échouer cette méthode.
Trouvez plus d’informations sur la méthode du retrait ici.
La méthode de la température
La méthode de la température rejoint la méthode Ogino. Il est prouvé qu’en période d’ovulation, c’est-à-dire la période la plus propice à une fécondation, la température corporelle de la femme s’augmente légèrement comparativement au reste du temps. Mais, cela demande de relever sa température quotidiennement et à noter chaque jour la valeur, pour pouvoir déterminer à quel moment on est en période d’ovulation. Ce paramètre fait de cette méthode un moyen peu fiable pour empêcher une grossesse non désirée.
La méthode Billings
Cette méthode tire son nom de celui d’un couple de médecins australiens, John et Evelyn Billings. Elle consiste à analyser la consistance de la glaire cervicale de la femme afin de déterminer la période du cycle menstruel qui lui correspond. Cette substance, qui est produite au niveau du col de l’utérus, joue le rôle de barrière naturelle aux spermatozoïdes et empêche leur passage vers l’utérus en s’épaississant. Cependant, en période d’ovulation, elle devient relativement poreuse, et laisse facilement passer les spermatozoïdes.
Comme toutes les autres méthodes naturelles, la méthode Billings n’est pas totalement fiable puisque cela nécessite un minimum de savoir-faire et une observation plus poussée.
La décision d’adopter des méthodes naturelles de contraception résulte la plupart du temps du rejet des méthodes contraceptives dites « conventionnelles » (pilule, implant, DIU ou préservatif) à cause des effets secondaires. Cependant, les méthodes naturelles sont beaucoup moins efficaces et sont à l’origine de plus de grossesses non désirées qu’avec des méthodes de contraception reconnues et conseillées par le corps médical.