La pharmacovigilance est une activité portant sur la surveillance des médicaments. Elle permet de prévenir les risques des effets indésirables ou de les découvrir. Elle repose principalement sur des signalements émis par les utilisateurs et les professionnels de la santé, sur des recueils d’informations, des études ainsi que des mesures correctives ou préventives adoptées suite à un cas particulier. Si un médicament instaure une présence pérenne sur le marché, c’est en grande partie grâce à la pharmacovigilance.
Pourquoi déléguer la gestion de la pharmacovigilance ?
Les laboratoires pharmaceutiques sont de nos jours contraints de réorganiser leur mode opératoire concernant leur système de pharmacovigilance (PV). En cause : la hausse des activités relatives à la pharmacovigilance et surtout la longueur des temps d’attente des patients qui font des déclarations ou qui cherchent à obtenir une information. Déléguer la gestion de ces missions reste ainsi la solution qui s’offre à ces laboratoires afin de mieux contrôler les cas de pharmacovigilance. Le fait d’adopter cette stratégie leur permet d’assurer en partie la sécurité de leurs produits sur le marché.
Nos recommandations en matière de gestion se portent sur les entreprises expertes dans la relation santé. Celles-ci sont généralement équipées d’un personnel scientifique et médical, dont des médecins et pharmaciens, leur permettant de mener à bien les missions qui leur sont confiées. Pour ce faire, les professionnels de la gestion de pharmacovigilance se servent de dispositifs efficaces et sécurisés (CRM). C’est d’ailleurs ce que propose Patientys, une des enseignes connues dans la relation santé.
Déléguer vos missions de PV vous permettra d’accéder à des solutions flexibles dans l’objectif d’assurer un usage continu de vos médicaments et d’en faire les suivis des bénéfices et des risques.
L’importance de la mise en place de la pharmacovigilance
Avant d’obtenir une autorisation de mise en vente sur le marché, un médicament a fait l’objet de différents examens et essais cliniques. Ces études ont pour objectif de tirer les informations factuelles relatives à l’efficacité du produit et à ses éventuels risques d’effets secondaires. Les essais portent généralement sur une population limitée de patients. Par conséquent, il peut arriver que certains effets secondaires rares n’apparaissent pas chez le groupe de patients testés.
Il devient donc important de mener une surveillance post-commercialisation afin d’obtenir des retours lorsque le médicament est utilisé sur une population plus large. Cette dernière est, de plus, composée d’individus plus variés (par exemple des femmes enceintes ou allaitantes, des enfants, des personnes âgées, de patients souffrant d’une maladie génétique ou chronique, etc.).
Quels sont les rôles des acteurs de la santé face aux effets indésirables ?
Professionnels de santé, patients et entreprises du médicament ont des responsabilités par rapport aux effets indésirables d’un produit.
En cas d’apparition d’effets secondaires d’un médicament, les médecins, les chirurgiens-dentistes, les pharmaciens ainsi que les sages-femmes sont tenus de faire leur déclaration de manière immédiate. Pour les autres professionnels de santé, ce signalement immédiat n’est pas obligatoire.
Concernant les patients, ils peuvent également signaler l’apparition d’effets secondaires suite à l’ingestion ou à l’utilisation d’un médicament. Ils ont ainsi la possibilité de contacter leur médecin, le CRPV (Centre régional de pharmacovigilance) ou le laboratoire fabricant du produit.
Enfin, les entreprises du médicament doivent mettre en place un système de pharmacovigilance. L’équipe dédiée aura pour rôle de recueillir et d’évaluer les informations liées aux effets secondaires susceptibles d’être induits par leurs produits. Le département de pharmacovigilance d’un laboratoire est généralement dirigé par un professionnel de santé, notamment un pharmacien ou un médecin.