Cette maladie touche le système nerveux central. Les troubles sont liés à des foyers inflammatoires apparaissant par poussées à différents endroits dans le cerveau et de la moelle épinière. Le traitement fait appel à des médicaments immunodulateurs ou immunosuppresseurs. Les causes de cette maladie restent à ce jour méconnues même si l’on sait qu’il s’agit d’une pathologie auto-immune et vous pourrez avoir quelques données sur le site Lumière sur la SEP. Certaines personnes peuvent être considérées comme « à risque », mais il n’y a pas une certitude concernant la présence ou non au sein de la même famille de cette maladie. Il faut noter que certaines femmes ont tendance à être un peu plus touchées que les hommes et c’est aussi le cas des descendants du nord de l’Europe. C’est également identifié chez les personnes venant d’Asie, d’Afrique et d’Amérique.
Est-elle héréditaire ?
En aucun cas la sclérose en plaques est héréditaire. Différents travaux scientifiques mettent en évidence certains facteurs favorisants comme l’environnement, la carence en vitamine D, l’infection virale. Elle reste une maladie relativement fréquente. Elle touche plus de 110.000 personnes en France. Elle se déclare surtout chez les adultes jeunes, parmi les personnes atteintes, 3 sur 4 sont des femmes suggérant un rôle direct ou indirect avec les facteurs hormonaux pour le déclenchement de la maladie. La recherche est en cours pour mieux comprendre la sclérose en plaques afin d’élaborer de nouvelles approches thérapeutiques. Il faut également noter que les personnes qui ont des problèmes avec leur thyroïde peuvent être des cibles de cette maladie auto-immune. Généralement, une surveillance accrue est nécessaire pour ces patients, cela permet de déceler au plus vite la maladie et de proposer un traitement adapté dans les plus brefs délais toujours dans cette optique d’améliorer les conditions de vie.
On ne guérit pas de la sclérose en plaques
Actuellement aucun médicament ne permet d’éradiquer cette maladie. Pourtant des molécules permettent d’agir efficacement sur son évolution et ses conséquences. Il existe trois types de traitements :
- De fond, son but est de ralentir la maladie et de diminuer son impact. Il est prescrit en continu.
- Le traitement de la poussée, il est administré de façon ponctuelle. Il a pour objectif de diminuer l’intensité de la durée de la poussée.
- Le traitement symptomatique va régler certains symptômes comme la fatigue, la déprime, les douleurs, les troubles urinaires.
En complément des traitements médicaux, l’activité physique adaptée permet de mieux gérer la maladie et d’avoir une meilleure qualité de vie. En guérir est aujourd’hui impossible, mais les traitements disponibles permettent de mieux vivre avec la sclérose en plaques. La recherche a prouvé que le sport était bénéfique. Il est parfois possible de soulager les patients avec des traitements spécifiques comme la physiothérapie. Vous aurez alors une rééducation de plusieurs fonctions comme la marche puisque la maladie empêche les patients de se déplacer comme ils le souhaitent. Des antidépresseurs peuvent aussi être prescrits contre la douleur et des relaxants musculaires sont préconisés pour les spasmes. Les patients peuvent aussi être la cible d’une forte fatigue, ce qui ne facilite pas les déplacements et ils auront également des problèmes urinaires.