Si la propagation du covid a semé le trouble sur le fonctionnement même de notre société, de nos vies, il en est tout autrement sur les mesures organisationnelles à mettre en place au sein de l’entreprise. Face à cette épidémie, chaque employeur a dû actualiser son évaluation des risques, décider des mesures adaptées à la continuité de l’activité en lien avec le Plan de Continuité d’Activités, mais aussi et surtout, prendre en compte les consignes sanitaires propres à garantir la santé des salariés.
Covid : la désinfection de surface
La famille des coronavirus pouvant survivre quelques heures sur des surfaces inertes sèches et jusqu’à 6 jours en milieu humide d’après l’INRS : la désinfection des locaux et autres espaces de vie est donc primordiale. Le maintien de l’activité professionnelle sur site requiert donc des précautions supplémentaires qui passent nécessairement par le recours à un spécialiste en désinfection de surface. Volants de véhicule, claviers d’ordinateur, distributeurs de boisson, commandes de machine, pupitres de contrôle, interrupteurs d’éclairage, poignées de toilettes, sols … le nettoyage demande du matériel spécifique pour éliminer les contaminants (matériels validés par les normes en vigueur). En effet, entre le port de protections (lunettes, gants, masque filtrant entre autres), l’utilisation de substances potentiellement toxiques, mieux vaut faire s’en remettre à un expert en tant qu’entreprise. Le spécialiste en désinfection de surface dispose de la technicité, du savoir-faire et des moyens nécessaires pour désinfecter toutes les surfaces en prenant toutes les précautions d’usage. Bien entendu, avant son intervention mieux vaut s’assurer que les objets inutiles aient disparu.
Covid : les gestes barrières
Si la désinfection des surfaces est essentielle, les mesures de distanciation sociale et les gestes barrières le sont aussi. Pour se prémunir d’une infection, pour protéger ses collaborateurs, le télétravail devient la règle pour tous les postes qui le permettent. Et, dans la mesure où certains postes ne seraient pas éligibles au télétravail, il convient de limiter le nombre de personnes présentes simultanément, de privilégier la communication par courrier électronique, téléphone, audioconférence ou visioconférence, de répartir les salariés présents dans des bureaux individuels, d’élargir la plage horaire du service de restauration de l’entreprise, de limiter l’accès aux espaces de convivialité. Pour accueillir au mieux les visiteurs et les clients, mieux vaut organiser les files d’attente avec une distance de sécurité, des dispositifs spécifiques comme des écrans Plexiglas. Dans tous les cas, il convient de veiller à l’approvisionnement de papier à usage unique, de solutions hydroalcooliques. Sans oublier d’informer sur les bonnes règles d’hygiène de base en affichant les consignes de manière à ce qu’elles soient lisibles de tous. Documents rappelant qu’il faut maintenir une distance d’au moins un mètre entre les personnes, de se couvrir la bouche et le nez, d’utiliser un mouchoir à usage unique en cas de toux, d’éternuement, de se saluer sans se serrer la main, sans embrassades, de se laver régulièrement les mains avec de l’eau, du savon, d’utiliser une solution hydroalcoolique et d’éviter de se toucher les yeux, le nez et la bouche.
Chaque employeur a une obligation de santé et de sécurité vis-à-vis de ses salariés. En cela, afin de limiter les risques de contagion, il est impératif de veiller à ce chacun soit en bonne santé. C’est pourquoi, dès les premiers signes de suspension, mieux vaut demander au salarié de ne pas se présenter et s’en assurer auprès d’un médecin qu’il ne soit pas malade. Pour finir, face à cette difficulté financière, il est possible de demander à l’Urssaf un délai de paiement sur les cotisations et/ou une remise exceptionnelle de majorations et pénalités de retard. Tout comme il est possible de solliciter la DGFIP pur un délai de paiement des dettes fiscales de l’entreprise, de récupérer les créances des clients via une saisine de la Médiation des entreprises, de solliciter une aide financière de l’État ou encore d’obtenir un crédit bancaire fonction de la situation dans laquelle se trouve l’entreprise.