Après avoir condamné les graisses dans leur ensemble, les autorités sanitaires se rendent compte de leur utilité dans l’organisme. Mais avant de se jeter à tout-va sur les aliments gras, il faut distinguer les différents types de lipides. Si certains sont vitaux, d’autres sont délétères.
Les acides gras mono-insaturés
Les acides gras mono-insaturés, principalement les Oméga 9, sont les favoris de la nutrition de type méditerranéenne ou crétoise. Ils réduisent le taux de mauvais cholestérol, l’hypertension et les risques de maladies cardio-vasculaires. Les acides gras mono-insaturés se retrouvent principalement dans l’huile d’olive. Les acides gras mono-insaturés doivent représenter 65 % des apports lipidiques totaux journaliers.
Les acides gras polyinsaturés
Les Oméga 3, en équilibre avec les Oméga 6 interviennent dans le bien-être général de l’organisme. Ils préviennent les maladies cardio-vasculaires, les cancers, les allergies et les inflammations. Ils assurent une bonne constitution cellulaire et cérébrale. Les acides gras de type oméga 3 se retrouvent dans les poissons gras. Le lin en huile ou en graines en contient également une quantité appréciable. Les acides gras Oméga 6 de qualité se trouvent dans certaines huiles et certaines viandes. D’une manière générale, les acides gras polyinsaturés doivent représenter 15 % des apports lipidiques journaliers.
Les acides gras trans
Les acides gras trans sont des lipides issus de procédés industriels. Ils augmentent le taux de mauvais cholestérol et accroissent ainsi les risques de maladies cardio-vasculaires. Certains les tiennent pour responsables de l’agressivité de certains cancers du sein. Les acides gras se trouvent principalement dans les plats préparés. Idéalement, ils doivent représenter moins de 2 % des graisses ingérées de manière journalière.
Les acides gras saturés
Les acides gras saturés se retrouvent de manière naturelle dans certains aliments d’origine animale. Les effets néfastes des acides gras saturés sont connus. Ils ont tendance à augmenter le taux de cholestérol et favorisent les maladies cardio-vasculaires. Idéalement, les acides gras saturés ne doivent pas dépasser 25 % des apports lipidiques journaliers.