Le monde entier est actuellement en guerre contre un ennemi invisible, le Covid-19. En plus des gestes barrières, le port du masque a été cité comme un élément important pour accompagner ce déconfinement. Il permet de protéger votre propre personne et de protéger les autres également. En effet, il protège contre les gouttelettes qui vont se retrouver en suspension dans l’air lorsque vous ou d’autres personnes allez tousser ou parler. Les masques sont classés en plusieurs groupes et sont d’efficacités variées.
Le masque FFP ou le masque de protection respiratoire
Comme son nom l’indique, c’est un outil de protection respiratoire. Il est régi par la norme NF EN 149. Il protège son porteur de plusieurs façons, mais principalement, le masque FFP est une barrière contre les gouttelettes et les particules en suspension dans l’air. Il empêche celui qui le porte de les inhaler, car ces corps pourraient contenir des agents infectieux. S’il offre plusieurs protections, il est aussi disponible sous différentes formes, dont coque, 2 plis, 3 plis, bec de canard, etc.
Dans ses travaux, l’AFNOR a classé ces masques en trois catégories. Ils sont classés en fonction de l’efficacité du filtre et de la fuite au visage. Ainsi, les masques FFP1 ont la capacité de filtrer 80 % des aérosols. Plus efficaces que les masques FFP1, les masques FFP2 filtrent au moins 94 % des aérosols. Enfin, les masques FFP3 sont les plus efficaces. L’AFNOR estime qu’ils sont capables de filtrer jusqu’à 99 % des aérosols. Ils ont tous cependant une durée d’utilisation qui est de 8 heures.
Le masque chirurgical ou le masque anti-projection
C’est un type de masque conçu spécialement à l’endroit du personnel soignant. Cela dit, les agents de services publics et les malades et d’autres personnes à risques peuvent aussi s’en servir. Le masque chirurgical empêche la projection de gouttelettes émises par celui qui le porte. De la même façon, il protège ce dernier contre l’inhalation de gouttelettes émises par une personne en face de lui. Mais sa capacité de filtration n’empêche pas l’inhalation de très fines particules selon l’AFNOR.
Il s’agit de particules en provenance des voies aériennes supérieures, dont le nez, le pharynx, le larynx, etc. Toutefois, les masques chirurgicaux réduisent de façon considérable les contacts main-bouche. Selon les recommandations de l’AFNOR, leur durée d’utilisation ne doit pas dépasser les 4 heures.
Le masque alternatif à usage non sanitaire
Il s’agit d’un masque complémentaire aux gestes barrières. Il est également connu sous le nom de masque grand public. On distingue deux grandes catégories de masque grand public. En premier, il y a les masques de protection à visée collective. Ils filtrent au moins 70 % des particules d’environ 3 microns. Ils s’adressent aux personnes ayant des contacts occasionnels avec d’autres dans un but professionnel.
Il y a ensuite les masques à l’intention des professionnels en contact plus étroit avec le public. Ils sont capables de filtrer au moins 90 % des particules de 3 microns.