Depuis le lancement du CBD, ce nouveau venu sur le marché de la relaxation ne passe pas inaperçu. Issu du cannabis, sa démocratisation n’a pas été sans exciter les ardents défenseurs de la vertu et de la bienséance. Pourtant, le CBD, s’il est bien un principe actif du chanvre, n’a que peu de choses à voir avec son sulfureux cousin le THC. Les effets des deux substances sont en effet très différents et la consommation du CBD n’a finalement que très peu à voir avec celle du cannabis.
Certains présentent le CBD comme une forme « light » de cannabis. En fait, il est nécessaire de comprendre que le CBD n’a aucune action psychoactive, ce qui permet aux consommateurs de retrouver le goût et l’odeur du cannabis sans pour autant subir les effets de perte de contrôle ou d’euphorie généralisée. Beaucoup de consommateurs témoignent tout de même de l’effet légèrement relaxant du CBD mais les études manquent pour confirmer les propriétés et les risques du CBD. Explications.
Les effets du CBD sur le corps
Les effets du CBD sur le corps sont encore mal connus. L’engouement populaire pour le CBD est généralement expliqué par son côté fun, qui donne la possibilité de consommer un produit légal mais tendancieux. Pourtant, une fois le pseudo interdit bravé, beaucoup de consommateurs restent fidèles au produit pour les les bienfaits du cbd. La plupart affirment en effet que le sentiment de relaxation et de détente générés sont les raisons principales de son succès.
L’innocuité du CBD a été confirmée par une réunion de crise en 2017 au sein de la très sérieuse OMS. Des experts en pharmacodépendance ont évalué les risques du CBD pour permettre à l’organisation de se positionner pour ou contre son expansion sur les marchés. Le collège de spécialistes a finalement donné son feu vert à la commercialisation du produit, comme celui de https://cbd-dundees.com/, qui profite désormais d’un engouement généralisé dans de nombreux pays au monde.
Dépendance et risques du CBD
En France, le deuxième semestre 2020 a vu le lancement d’une grande étude nationale sur le cannabis médical. Les institutions souhaitent en effet approfondir leurs connaissances du produit et estimer les éventuelles possibilités d’inclure les principes actifs de la plante dans les traitements. Dans ce test à grande échelle, plusieurs principes actifs seront spécifiquement étudiés, notamment le CBD. Une occasion unique de définir une fois pour toutes les éventuels risques du CBD.
Jusqu’ici, aucun cas de pathologie directement liée à la consommation de CBD n’a été décrit. Certaines études démontreraient même qu’il n’existe aucune possibilité de dépendance avec le CBD. Ce qui est sûr, c’est que ce produit ne provoque aucune dépendance physique. La véritable question concerne plutôt la dépendance psychologique. Certains affirment qu’elle ne serait pas plus importante que pour n’importe quel autre produit, d’autres affirment le contraire tandis que d’autres encore proposent d’utiliser le CBD dans un cadre thérapeutique.
Le CBD, une aide thérapeutique ?
Aux Etats-Unis, le cannabis médical est déjà utilisé dans plus de la moitié des états fédéraux. Les patients souffrant notamment d’addictions ou de souffrances dues à leur pathologie peuvent ainsi être soulagés grâce à l’emploi de tisanes, de comprimés ou même de têtes de cannabis. Les produits prescrits par les médecins, quelle que soit leur forme, contiennent tous THC et CBD et il apparaîtrait que ces traitements de substitutions sont bien plus efficaces et bien moins dangereux que les habituels médicaments à base d’opiacés.
Les risques du CBD, s’ils existent, semblent donc bien minimes par rapport aux possibilités offertes par la substance. Non content de faciliter le sevrage et la diminution des douleurs, le CBD pourrait aussi être employé pour soutenir les traitements contre la dépression ou la paranoïa. S’ils restent à démontrer scientifiquement, les effets relaxants et apaisants du CBD seraient une excellente alternative aux traitements lourds et parfois handicapants de nombreux troubles mentaux.