Les médicaments sont le terme générique utilisé pour désigner les produits et les substances capables de traiter les maladies. Ils regroupent 4 principales familles qui sont les antihistaminiques, les antiinflammatoires, les antidépresseurs et les antibiotiques.
La particularité d’un médicament antihistaminique
Les antihistaminiques sont administrés afin de contenir une réaction allergique. Leur raison d’être est de minimiser ou supprimer les effets de l’histamine. Cette dernière est secrétée par l’organisme au cours d’une crise d’allergie. La fonction d’un antihistaminique est par conséquent de détruire les corps étrangers, en plus d’intervenir dans d’autres métabolismes. Cette catégorie médicamenteuse est scindée en deux groupes à ne pas confondre : d’une part les H1 et d’autre part les H2. Ces deux familles d’antihistaminiques se distinguent entre elles par leur cible. Si les premiers sont conçus pour viser l’ensemble de l’organisme pour combattre la crise, ils sont également administrés dans le cadre d’une rhinite allergique saisonnière telle que l’urticaire, le rhume des sois ou encore la conjonctivite allergique. Les antihistaminiques H1 ont un effet vasodilatateur. D’où leur capacité à empêcher une réaction œdémateuse.
Concernant les H2, ils sont prescrits pour agir sur les récepteurs se trouvant dans l’estomac, c’est-à-dire dans la muqueuse gastrique. Les antihistaminiques H2 conviennent donc pour le traitement d’un ulcère de l’estomac et pour soigner un reflux gastro-œsophagien. En d’autres termes, ils participent activement à la diminution du taux d’acidité gastrique. Ce qui signifie que cette subdivision ne prend pas en charge toutes les réactions allergiques. Les antihistaminiques sont donc une famille de médicaments destinée à un traitement symptomatique. Ils ne consistent pas en une désensibilisation qui est le volet curatif des allergies.
Le rôle des antiinflammatoires
Comme leur nom l’indique, les antiinflammatoires sont formulés dans l’objectif de lutter contre une inflammation, quelle qu’en soit la cause. Tout comme les antihistaminiques, ce sont des médicaments élaborés pour traiter les symptômes d’une maladie. À cet effet, ils ne soignent donc pas la pathologie ayant provoqué l’inflammation. Leur but principal est de réduire l’intensité de la douleur. Les antiinflammatoires se divisent en deux groupes, qui sont les AINS ou anti-inflammatoires non stéroïdiens et les corticoïdes ou anti-inflammatoires stéroïdiens.
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens
Pour stopper une inflammation ou pour réduire la douleur liée à un gonflement, les AINS sont les médicaments prescrits par un médecin. L’efficacité des principes actifs prend forme selon l’intensité de la douleur, allant donc de quelques heures à quelques jours. Sachant que leur utilisation pourrait engendrer une montée d’acidité gastrique, le médecin conseille de les prendre au milieu des repas. Les effets indésirables liés à la consommation es anti-inflammatoires non-stéroïdiens sont notamment la sensibilité vasculaire et rénale et la sensibilité digestive.
Les antihistaminiques corticoïdiens
Utiles pour traiter les manifestations rhumatismales, les corticoïdes sont également une alternative idéale face à l’insuffisance d’efficacité des AINS ou des contre-indications relatives à la consommation de ces derniers. Administrés à petites doses, ils démontrent une réelle efficacité contre les douleurs des articulations. Le dosage est ajusté en cas de maladies plus précises telles qu’une atteinte rénale, pulmonaire ou neurologique.
En général, les corticoïdes sont pris de préférence la matinée. Progressivement, les doses seront revues à la baisse dès que la santé du patient s’améliore. Si la voie orale est privilégiée, les infiltrations directes sur l’articulation douloureuse sont aussi un mode d’administration du médicament. Une attention particulière doit être portée sur l’utilisation de ce groupe d’antihistaminique, compte tenu des effets secondaires possibles, à l’instar d’une fragilité cutanée, musculaire ou osseuse. La consommation de corticoïde peut aussi provoquer un œdème ou une prise de poids, sans oublier les risques de diabète.
La structure moléculaire des antidépresseurs
Quand les antidépresseurs sont évoqués, le médecin fait souvent référence au type de molécule qui les compose. Cette famille médicamenteuse sert à contenir une dépression nerveuse. À ce titre, elle est répartie en trois classes : les inhibiteurs sélectifs, les inhibiteurs de monoamine-oxydase, les tricycliques et les autres antidépresseurs.
Premièrement, les inhibiteurs se divisent en deux sous-catégories : d’abord, les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine ou ISRS, puis les inhibiteurs de la recapture de sérotonine et de la noradrénaline pou IRS-NA. Les premiers inhibent la sérotonine, tandis que les seconds inhibent aussi la synapse de la noradrénaline.
Deuxièmement, les inhibiteurs de la monoamine-oxydase, qu’ils soient sélectifs ou non, leur rôle est d’empêcher l’action de la mono-amino-oxydase de type A et B.
En troisième lieu, concernant les antidépresseurs tricycliques, ils sont efficaces pour entraver la recapture de la noradrénaline, de la dopamine et de la sérotonine.
Enfin, pour ce qui est des autres antidépresseurs, leur mission est d’agir sur les neurones ou les synapses pour accroître l’implication des neurotransmetteurs.
La bonne utilisation des antibiotiques
Conçus pour traiter les maladies infectieuses causées par les bactéries, les antibiotiques sont une famille de médicaments censée tuer ou faire entrave aux micro-organismes. Ce mode d’action est ciblé, d’où leur inefficacité sur les virus. La découverte de l’antibiotique est l’œuvre du hasard par Sir Alexander Fleming. C’est grâce à ce concours de circonstances qu’il s’est aperçu qu’une partie de ses cultures bactériennes a été contaminée par ses voisines. Le responsable n’était autre que le champignon « penicillum notatum ». Les usages médicaux de l’antibiotique ne seront élaborés que bien plus tard.
Aujourd’hui, les médecins déconseillent fortement l’usage systématique et abusif des antibiotiques. À ce propos, le corps médical préconise de toujours consulter un médecin pour être sûr que le médicament est adapté au traitement des symptômes ressentis. Autrement, l’organisme peut développer une résistance face à l’efficacité des molécules et de ce fait annihiler leurs effets sur les bactéries en cas de non-adaptabilité.